Golf
public
Ouvert toute l'année
Pour la Communauté urbaine, l'objectif de l'extension vise à démocratiser la pratique de ce sport, notamment chez les jeunes. Les 27 trous permettront de proposer deux parcours en simultanée tout en gardant un 9 trous pour les 2000 scolaires attendus pour leur initiation gratuite.
En 10 ans, la courbe de fréquentation est en continuelle progression. Le golf a multiplié par 8 le nombre de ses visiteurs qui restent une seule journée, pour atteindre 8 500 entrées en 2000. Parmi eux, on compte 3 000 Belges et 4 000 Anglais. L'équipement a également multiplié par deux le nombre de ses membres qui cotisent annuellement (620 abonnés cette année.), Sans compter les 300 stagiaires qui ont suivi une formation d'une dizaine heure. Autrement dit, le golf public est arrivé à maturité, quelque quinze années après son ouverture.
Une reconnaissance rapide due essentiellement à deux atouts de poids : il est le seul ouvert toute l'année, contrairement à la quinzaine d'installations présentes dans le région Nord Pas-de-Calais. Un système complexe de drainage, permet d'évacuer l'eau dans les bassins. Les gazons sont également bichonnés par l'équipe de jardiniers,
dont certains sortent tout droit du lycée horticole, qui est l'un des deux établissements scolaires en France à proposer cette formation spécialisée.Le bouche à oreille fonctionne d'ailleurs bien chez les Anglais, férus de ce sport, qui ne rechignent pas à traverser la Manche pour se faire un circuit. Ils sont d'ailleurs les seuls à braver le froid et la bruine ce matin pluvieux de novembre, pour aller se faire quelques balles. Et quand les golfs centenaires d'Hardelot et du Touquet enregistrent chacun jusqu'à 50 000 visiteurs sur une année, on se dit que la marge de progression est encore très grande.
L'autre atout du site dunkerquois est de proposer un parcours technique et très rapide, à l'instar des golfs du circuit international. Là encore l'information a bien circulé dans le milieu et les pros n’hésitent pas à venir s'entraîner Une reconnaissance nationale qui est passée, cette année, par l'organisation du Championnat de France des golfs publics et en 2001, celle du Championnat de France corporatiste (du 28 au 30 avril). Ce sera l'occasion de toucher près de 600 joueurs venus de toute la France. Les comités d'entreprise représentent au demeurant un public que la structure compte bien attirer avec l'ouverture des 9 trous supplémentaires. Des clients précieux également pour les hôteliers et les restaurateurs du littoral. Tout le monde commence donc à y trouver son compte.
STS
27 trous en 2006
Le 15 novembre dernier, le Conseil communautaire a approuvé le projet paysagiste de l'extension du golf public, portant ainsi le parcours à 27 trous à l'horizon 2005. Les neuf nouveaux trous seront installés sur le site restant de l'ancienne décharge de Coudekerque- Village.
Voté lors du Conseil Communautaire de mars dernier, le principe de l'extension du golf public d’agglomération a désormais un visage. L'avant-projet définitif (dans le jargon des architectes, il s'agit du plan définitif ainsi que la répartition des tâches) a été approuvé lors du dernier Conseil du 15 novembre. Les 9 trous supplémentaires seront construits sur le reste de la décharge de Coudekerque et sur une partie du Bois des Forts. Inspiré des fortifications de Vauban (présentes à proximité avec Bergues et dans le Fort Vallières), le parcours sera découpé par de larges espaces d'eau, des remparts, des dénivelés dont le point culminant s'élèvera à une quinzaine de mètres de hauteur. De fait, il sera beaucoup plus visible que le parcours existant, situé, lui, au niveau de la mer
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Pour réaliser ce défi technique, il sera nécessaire de ramener quelque 200 000 m3 de remblais inertes sur l'ancienne décharge de Coudekerque, fermée depuis plus d'un an. Actuellement, une couche d'argile et de terre végétale assure son étanchéité tandis qu'une station d'épuration a été installée pour éliminer les eaux produites par les déchets. De même, un système de drainage évacue le méthane vers une torchère. Cette complexité du projet, qui allie reconversion et développement, explique la longueur du chantier (un an de procédure et de demandes d'autorisations diverses et deux ans de travaux) et son coût chiffré à 12 millions de francs (HT). En moyenne, l'investissement se situe à un million de francs pour un trou. En attendant cette extension, le golf va connaître un premier chantier avec la première tranche des travaux de restructuration du bâtiment d'accueil : vestiaires, douches et sanitaires, création d'un local à casier, réfection du chauffage, nouvel espace pour la boutique.
